Jack, j’t’en prie
Redis pour moi les mots d’amour que tu glissais dans mon oreille. Prisonnière.
Jack, j’t’en supplie
Fredonne pour nous les chants d’espoir qui secouaient parfois mon corps. En transe.
Jack, pardon
Te souviens-tu de ces terres visqueuses où tu me guidais ? Donne ta main.
Jack, allez
J’ai tournoyé et tant couru que ma peau en est écorchée, sais-tu…
Jack c’est beau
Quand l’air est brut et le temps une pute j’aurais voulu peut-être. Cabrer.
Jack, regarde
Entre mes seins des gouttes de sueur et mes bras resserrés qui hurlent de terreur. J’ai peur.
Jack, c’est vrai
J’ai tout donné, et tout reçu, ça tangue encore, le vertige. La houle.
Jack, merci
Ma tête est lourde, mes yeux se ferment, il est temps maintenant. Amen.
Bon, c’est pas mon prénom, tu l’sais — mais pour une fois, je prendrai celui d’Jack,
rien que pour toi, pour que ça s’incruste dans ta peau, pour que ça marque :
t’as peur de quoi quand tu t’trémousses, quand tu bouges
que j’te marque au fer rouge ?
Prisonnière de ton corps en transe ,
allez-allez ( de jolis barreaux quand même je pense ! )
un peu de fièvre, quelques sensations fortes : c’est ça ta terreur ?
je vais rev’nir te voir.. .t’en fais pas, je jouerai au docteur !
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Caty
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