Il y a déjà un petit moment que ces deux-là bavardent pendant la correction. On glousse, on se pousse du coude, on se chipe le stylo vert, on se dessine des petits machins sur l’ardoise en loucedé, on se fait des œillades, enfin, bref, on peut dire que l’auxiliaire « avoir » et l’accord du participe passé, on s’en balance, car en ces temps de printemps, même très humide, l’humeur est badine. Enfin, jusqu’à l’intervention de maîtresse (mézigue en l’occurrence) qui rappelle à l’ordre le joli petit couple un brin chahuteur. Et bien ? C’pas bientôt fini ces roucoulades ? (C’est vrai, y’en a qui bossent, merde !)
« Et ben si, justement, maîtresse, me dit le petit loustic, mi-consterné, mi-rigolard, c’est fini, je n’ai plus le droit de lui parler, elle dit que je sens mauvais de la bouche… »
Ah ben, oui, faut reconnaître, l’amour est aveugle, mais il a de l’odorat…
Camille Lysière 
Une histoire dans tous les sens…. 🙂 Très chouette, merci !
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Merci, on rigole bien dans cette classe…
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Excellent ! J’adore ! Merci pour ces jolis partages 😀
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Avec plaisir ! J’ai si souvent entendu les parents dire qu’ils voudraient être des petites souris pour voir ce qui se passe dans une classe…
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Warf!Warf! Quel plaisir à lire!!!
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C’était trop drôle à entendre surtout ! Instant de silence et de stupeur dans la classe et éclat de rite général, y compris des deux protagonistes.
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pas comme l’argent.. mais ça petit chenapan, tu le verras plus tard, même qu’il n’est pas si rédhibitoire
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Tu sous-entends que l’haleine fétide est d’autant plus supportable que le portefeuille est confortable ? 😁
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je n’allais pas jusque là ! 🙂
(Lucky kids.. ils ont encore qql temps, qu’ils ‘profitent’ !)
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