Tout beau, sauvage, minuscule et ravissant, en bas du champs où paissent les vaches et vrombissent les mouches, il y a l’étang de mon enfance. Mon grand-père l’avait creusé de ses mains, pour arroser, pour retenir un peu l’eau, et aussi pour la pêche, et puis pour faire beau. Je n’étais pas encore née.
A l’âge de trois ou quatre ans, un jour de tuerie de poissons-chats, alors que père, grand-père, parrain et oncle m’avaient mille fois mise en garde que j’allais finir par glisser à tournicoter ainsi et courir sur le bord du fossé, là où la glaise est mauvaise, zip patatras plouf, j’y suis tombée. Quand les femmes sont revenue de leurs emplettes, quand ma grand-mère a vu mes petits vêtements accrochés sur le fil, elle a couru vers la cuisine en criant « Mon Dieu, ils me l’ont noyée ! ». Et mon grand-père de lui répondre, lapidaire : « Si la petite était noyée, j’aurais pas pris la peine d’étendre sa robe et sa culotte, dis donc pas de conneries… »
toc-toc.. ch’uis perdu.. je ne retrouve pas (!) le billet sur ton élève qui bégaie..
(pourtant ‘de la semaine’; ni dans Google ! nân, ch’uis pas une lumière..)
(j’ai cherché dans « vie d’instit » aussi ailleurs, ni chronologique..?! bon, « l’étang » je garde !)
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J’ai du oublier de le mettre dans la liste des posts, ch’ui à la bourre ! Mais ma réponse à ton com’ t’a rendu le GPS je pense. À vite !
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Tire la langue au poisson-chat… et plouf 🙂
Joli petit étang, et souvenir joliment raconté (faudrait penser à écrire des histoires un jour)
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Je l’envisage en effet ! Merci GroDodo !
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Un petit coin bien paisible
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Il y a des périodes où la nostalgie est un réconfort.
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Un étang où il fait bon repêcher ses souvenirs.
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Et en créer de nouveau… 😉
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