J’avais été subjuguée par Mommy. Je suis restée hébétée devant Juste la fin du monde. Fallait pas en rester là, alors j’ai décidé de les voir tous, les films de ce petit prodige de Xavier Dolan. Presque ça m’énerve, tous ces superlatifs quand j’entends parler de lui. Mais franchement, c’est mérité. Largement mérité.
J’ai vu Tom à la ferme. Là j’ai pris une très sérieuse gifle. Toile de fond, l’homosexualité, la difficulté à l’accepter, à la dire, à la vivre, à en survivre pour certains. Le mot ne sera jamais prononcé, l’idée même est évasive, on sent que les personnages ne s’autorisent même pas à y penser. Il y a dans ce film des scènes d’une violence inouïe troublées d’une sensualité terrifiante. Voilà, je ne peux pas dire mieux. La folie, quand elle est bien filmée, remue les plus enfouies de nos angoisses.
Xavier Dolan respecte son spectateur : il ne nous prend pas pour des quiches, il ne donne pas du prémâché, il nous fait confiance pour comprendre les non-dits, pour deviner les hors-champs, pour sentir ce qui se cache dans les regards et les tremblements. Le film est porté par des acteurs époustouflants. Tom à la ferme est un film intelligent et délicat qui raconte une histoire brutale et cinglante.
mais tu sais que je t’ai toujours appréciée – j’étais aussi à la recherche de tes textes « roses », mais je vois que les as cachés bien à l’abri… ( puisque je connais qq’un qui en écrit des comme ça, mais très courts – des fois genre haïku ), et je voulais l’orienter vers toi.
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J’ai choisi une nouvelles orientation pour mon blog depuis que mes élèves (et leurs parents) sont susceptibles de venir me lire…
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C’était une façon de les instruire… hihi !
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oui, j’ai beaucoup aimé aussi… cependant avec leur accent québécois à décorner les boeufs, j’aurais plus apprécié avec des sous-titres, des fois c’était incompréhensible pour moi…!
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Je l’ai vu en sous-titré, moi, et c’est vrai que c’est mieux, surtout sur ce film là (beaucoup moins sur Mommy il me semble)
Super ravie de te lire, René !
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