D’abord, tu oublies le pain. C’est l’étape 1. Normal, jusque là, c’est ta mère qui y pensait…
Un peu plus tard, il te faudra 45 minutes bien sonnées pour aller chercher une baguette : habiller l’enfant, attacher l’enfant dans son siège auto, donner son doudou à l’enfant, détacher l’enfant, porter l’enfant d’une main et attraper la monnaie de l’autre, rattacher l’enfant dans son siège auto, redescendre l’enfant de la bagnole, déshabiller l’enfant. Etape 2.
Etape 3. Tu te gares devant la boulangerie, tu donnes une pièce, tu le regardes entrer, tout timide, à peine plus haut que le comptoir, la boulangère se penche pour entendre sa voix fluette, elle emballe la baguette, prend les sous, rend la monnaie, sourit, te fait un signe par la vitre, tu es émue, il devient grand, tu es fière.
Et puis arrive le jour où tu annonces à la cantonade : « Je vais chercher le pain ! » sans préparer personne, en n’ayant à penser qu’à ton propre manteau. La cantonade ne répond pas : elle a un casque sur les oreilles dans sa piaule et se fiche de savoir où tu vas et ce que tu fais. Etape 4. Tu savoures la liberté relative retrouvée, tu en profites pour te payer une chouquette, personne ne te la boulotte, c’est trop bien.
Etape 5, au présent. « Tu me passes tes clés maman ? Je descends à la mairie vérifier que je suis sur les listes électorales… j’en profite pour prendre du pain ? »
Putain la vie…
Même si cela nous bouscule, c’est bon de voir cette évolution… 🙂
…Des pleines corbeilles de vœux de toutes sortes à puiser avec les deux mains (car après ce sera plus tard :-)) et consommer sans aucune modération…!
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Franchement, les voir devenir adultes me comble de bonheur, j’ai aimé chaque âge de leur vie, et ça se poursuit…
Merci pour les voeux, tout pareil !
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étape #6
(et) jamais ça s’arrête ? ..tout est une question de point de vue mon ami,
– « ma p’tite chérie (mi nieta, p’tite fille) irais-tu nous chercher du pain ? »
..oh-épi je t’accompagne,
je t’aiderais à choisir, aussi de (te) prendre un ti machin façon sucrerie,
et même te présenter la boulangère, ..qui aurait pu être ta grand-mère,
je revois toujours Elodie, la fille du boulanger, que j’emmenais au ski,
et qql autre affinité,
..qu’importe si elle est graphiste (marié; des enfants et qql p’tit héritier)
ainsi (à) chacun la pâte, de l’eau du sel, ..de sa vie !
qui, -oui elle peut l’être, ..si jolie !!
ni d’oublier de vous souhaiter, à vous tous ici et bien sûr Camille,
qqls pelletés de Vœux 😀
Mazel Tov !
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Tout pareil et des sourires, Jak !
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Tu me passes tes clés maman ?
Je descends à la mairie vérifier que je suis sur les listes électorales…
j’en profite pour prendre du pain ?
–
Vas ! – tu n’es plus un enfant,
quoi de plus normal
( quelques courses en un tournemain )…
–
En fait, du pain , je m’en fiche,
si je retourne au magasin ,
> c’est pour la boulangère
elle a de ces miches
on y plongerait les mains
( une pâte douce et légère )
Et puis y a la peau qui croustille
des croissants sous le comptoir ,
qui doivent fondre sous la dent .
Mais d’elle je vois aussi ses bas résille,
sous la jupe courte, et ils sont noirs,
voila pourquoi j’y retourne, maman !
Il y a son regard qui brille…
combien je prends de baguettes ?
( c’est aussi pour combler ma faim ..)
Il y a son parfum à la vanille ,
son oeil qui me guette …
Tu veux du pain ?, je t’en ramènerai plein…
–
RC
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Oh… René, je t’aime !
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ensuite, pèle mêle, « m’an, je pose ton pain de mie dans la cuisine ; et je suis à la mairie pour ta procuration ; tu me diras pour qui tu veux voter ? »
la vie, la mie.
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Bouhouhou… Et tu me colles ça au petit matin ? Tu es sans pitié…
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hé, ça veut dire que tu ne manqueras jamais de pain et que tes volontés démocratiques seront relativement prises en compte… c’est pas si mal !
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Très relativement, mes volontés démocratiques, très très relativement… Mais c’est vrai, du pain, j’en ai ! (c’est toujours ça de pris…)
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Juste le temps qui passe !
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Oui, juste ça…
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