5 commentaires sur « Le vieux noyer »

  1. …Perché au flanc d’une colline banale, un arbre isolé porte encore tout un feuillage sombre et dense, dessinant sur l’horizon immobile et vide une boule noire et obstinée.
    Soudain – coup de vent ? coup du sort ? – l’arbre s’évanouit ! Ses feuilles s’éparpillent, chutent, tombent, remontent, s’envolent, virevoltent en striant le ciel lourd ; puis le tourbillon revient s’accrocher aux branches et l’arbre renait.
    Quelle leçon tirer de ce petit miracle volatil ? Que rien n’est caduc, du moment qu’on lutte ? Qu’il y a toujours un espoir, même insensé ? Que le printemps reviendra encore et encore ?
    Engoncé dans ma carapace de lainages, d’écharpe et de capuche, doigts gourds, pieds gelés, je ne sais rien faire de mieux que m’étonner :
    – Pas encore partis, ces fichus étourneaux ?
    🙂

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