L’émotiomètre

Travailler en classe la gestion des émotions, multiplier les mots pour dire ce qu’on ressent, et ainsi mieux contrôler ses réactions, développer sa capacité à comprendre ce que ressent l’autre, y compris l’adulte de la classe qui n’est pas exempt de sautes d’humeur et de bouffées de joie, ce sont les thèmes qu’explore Mia (collègue blogueuse que je lis et apprécie depuis très longtemps) dans son article que je partage pour vous ici.

L'empreinte de mes mots

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Quand nous avons commencé notre beau projet avec notre psychologue scolaire, les séances ont beaucoup résonné en moi. Cela faisait écho avec mes lectures, avec mes convictions éducatives.

Un des axes principaux était de développer les compétences émotionnelles de nos élèves. J’ai repris foi en l’Éducation Nationale: parler d’émotions, les  nommer, apprendre aux enfants à mieux se connaitre…

Durant les vacances de Toussaint, ce projet était toujours présent dans mon esprit. En naviguant sur le net, je suis tombée sur l’émotiomètre (Désolée je ne me rappelle plus sur quel site ).

A la rentrée de Toussaint, zou l’émotiomètre était en place. C’est tout simplement génial. Les enfants ont la liberté de se déplacer quand ils veulent pour déplacer leur prénom. Au début, ils étaient très souvent debout mais cela s’est régulé. 6 semaines plus tard, les enfants l’utilisent toujours autant.

Moi aussi, je participe.

Ce que je ne soupçonnais pas…

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9 commentaires sur « L’émotiomètre »

  1. Mon commentaire est tout à fait hors sujet de l’article mais bon…: je te souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année Camille ainsi qu’à tous tes proches. Je suis certain que le père Noël va te déposer de merveilleux cadeaux au pied du sapin remplis de ces choses si importantes dans la vie: une fontaine de joie, un créateur de chance (à monter soi-même :-)) et un jeu du petit scientifique pour créer la matière à bonheur 🙂
    Bien cordialement. Jean-Noel.

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  2. La compétence émotionnelle est pour moi le chantier du 21è siècle, pour les élèves comme pour tous ! On commence heureusement à être un peu moins analphabètes sur le sujet avec l’apport des neuro-sciences notamment, et grâce à des initiatives comme celles-ci !! 🙂
    En lisant ce billet, je songeais à ce qu’ Ingmar Bergman -il y a déjà longtemps !-, avait intuité de notre ignorance, en faisant dire ceci à Johan dans son film « scènes de la vie conjugale » :
    « Je vais dire une banalité. Mais pour tout ce qui touche aux sentiments, nous sommes des analphabètes. Et c’est un fait regrettable qui n’est pas seulement valable pour toi et pour moi, mais pratiquement pour tous les hommes. Nous apprenons tout sur notre anatomie, tout sur l’agriculture en Nouvelle-Zélande, la racine carrée de pi, tout ce que tu voudras, mais sur notre âme, pas un mot. Nous sommes d’une ignorance stupéfiante tant en ce qui nous concerne qu’en ce qui concerne les autres.
    De nos jours, on dit un peu vaguement qu’il faut élever les enfants dans des idées d’humanité et de compréhension, des idées de coexistence, d’égalité, enfin tous les mots du vocabulaire à la mode. Mais personne ne s’est jamais dit qu’il fallait que nous apprenions d’abord quelque chose sur nous-mêmes et sur nos propres sentiments. Notre peur, notre solitude, notre colère. Sur ce chapitre nous sommes abandonnés, ignorants, remplis de mauvaise conscience et d’ambitions déçues. Il est presque inconvenant de donner conscience de son âme à un enfant. C’est tout juste si on ne nous regarde pas comme un vilain monsieur. Comment pourra-t-on jamais comprendre quelque chose aux autres, si on ne sait rien sur soi. « 

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    1. Je suis tellement d’accord… J’ai beaucoup tardé à répondre à ce commentaire, parce qu’il m’a beaucoup fait réfléchir. Est-ce qu’on en est encore là ? Le travail sur les émotions est à la mode, on s’y penche beaucoup, nous autres qui travaillons dans le secteur de l’enfance, mais est-on véritablement armés pour guider ces petits, alors que nous peinons à comprendre nos propres ressentis ? Voilà… je m’interroge. Mais c’est déjà une avancée en soi, non ?
      Merci pour ce commentaire et cette citation, Esther, à bientôt !

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      1. Ce que j’aime sur cet espace des blogs partagés, c’est ce qu’ils déclenchent et font mûrir dans nos têtes 🙂 Je lis vos posts avec tout autant d’intérêt, j’en partage bien des interrogations et réflexions moi aussi. Je crois que nous ne sommes très peu armés pour ce vaste chantier et ses enjeux , et que oui, le premier pas est de se questionner. Et pour moi, en me demandant d’abord : pourquoi se poser cette question des émotions aujourd’hui ? Quel sens cela peut-il avoir ? Ensuite, viendra le pour quoi faire. Je ne doute alors pas un instant du pouvoir de toutes nos imaginations… Les robots ne rêvent pas encore, et là est notre pouvoir 🙂 A bientôt, Camille, vous êtes au bon et bel endroit : auprès de nos enfants et donc de l’avenir.

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