Hier, un loustic de ma classe a perdu une dent. Jusque là, rien de rare, je passe ma vie devant des édentés, d’ailleurs j’ai un doctorat Chute de quenottes, je maîtrise à fond : « N’hésite pas à l’agacer régulièrement, mais n’insiste pas jusqu’à la faire saigner, c’est inutile. Voyons ? Bon, elle devrait tomber mardi soir. » Je donne un jour approximatif, ça rassure d’avoir un objectif, et comme je prends l’air très sûre de moi, ils s’accrochent à l’idée et peuvent (peut-être) reprendre leur maths.
Donc, la dent est tombée hier. Aujourd’hui, le gamin me dit un peu contrit que la souris n’est pas passée. Je réponds avec un sourire rassurant « Ah ? Bah, t’inquiète pas, elle devait avoir un boulot monstre, elle passera sans doute la nuit prochaine ou la suivante. » Là, un autre qui passait pas loin me dit : « Chez moi, elle passe pas. Elle passe plus en fait, parce que le chat l’a éventrée une nuit qu’elle était venue pour prendre ma dent. Mes parents, ils me l’ont montrée le matin dans la remise. »
Wow… No comment…
Camille Lysière 
Oups ! en tout cas, il a du vocabulaire soutenu… Eventré, ce n’est pas tout les jours qu’on l’emploie, celui-là… 😉
¸¸.•*¨*• ☆
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Heu… oui, on peut au moins trouver ça de positif… 😉
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le chat était envoyé par le dentiste du quartier, qui n’aime pas la concurrence !
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Une histoire germe dans ton esprit ? Miam… 😊
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une histoire ? je n’y pensais pas, mais… pourquoi pas ?
🙂
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Oh mon dieu. J’hésite entre rire du cocasse de la situation et pleurer de la banalisation de la violence chez les petits…!
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Oui, j’ai eu du mal à trouver une réponse adéquate, moi aussi ! 😉
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Je me souviens de l’histoire d’une dent de mon petit garçon qui venait de choir dans l’assiette de coquillettes (déjà, c’est pas facile à retrouver, c’est un peu comme une aiguille dans une botte de foin). J’évoque la petite souris… c’était l’âge où le doute sur les pieux mensonges des adultes commencent à naître. Dubitatif, mon garçon.
Et c’est pile le moment que choisit la minette-chatte de la maison pour ramener une souricette, juste un peu estourbie, mais bien en vie. Je sauve la petite bête des crocs de la féline. Laquelle – souris – reprend ses esprits sur la moquette. J’appelle le fiston : « Tu vois ? elle est là, la petite souris ! »… Oh ! sourire (édenté, bien sûr) du petit bonhomme !
Ça fait du bien, non ?
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Un peu de magie, ça fait du bien oui !
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Euh… les esprits ont un [s]…
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C’est corrigé aussi ! 😉
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Oh, punaise…
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ça calme, hein ?
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Elle a pris cher la petite souris… J’imagine même pas la fée des dents… 😦
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