Les gosses et les chatons, c’est du pareil au même.

Il y a six semaines, 5 chatons sont nés à la maison. Je ne me lasse pas de les voir grandir. Et je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec ce que j’ai sous les yeux à longueur d’année scolaire. Les gosses et les chatons, c’est du pareil au même.

Je vais directement au stade jeux et pirouettes, même si on pourrait disserter sur la similitude du tout premier âge et de sa dépendance totale à la mère, omniprésente. Je vais directement à l’âge des galopades, des dérapages, des équilibres hasardeux au bord des meubles, des premiers souffles de colère, soudain, entre deux qui s’agacent depuis trop de temps sans doute, poils hérissés et sourcils menaçants, une claque parfois, paf, et aussitôt les voilà repartis, distraits par une mouche qui passe.

Les expériences motrices, particulièrement, me fascinent et me questionnent. Bien-sûr, je les observe sans aucune appréhension de les voir tomber, se blesser, ce sont des chats, quand même, pas des gosses. Je les vois tenter des trucs improbables pendant des heures, se percher, sautiller, s’accrocher, courir sans raison, grimper, dégringoler, rater la marche et s’affaler. Ils couinent parfois, de surprise, de douleur, de peur, puis se remettent sur leurs pattes en se tortillant et repartent à l’assaut du monde. Leur mère a vaguement tourné la tête vers l’origine du minuscule cri, elle ne daigne pas en faire plus, ils se débrouillent.

La semaine prochaine, ils vont partir. Ça va me faire drôle de ne plus les voir. Je les regarde beaucoup, je les observe avec ravissement. La petite tristesse est déjà là. Et avec elle l’envie de ne pas en perdre une miette. Ouais. Ça va me faire drôle…

Lescun 2018

 

 

9 commentaires sur « Les gosses et les chatons, c’est du pareil au même. »

  1. Un mois plus tard, promis, ils sont toujours aussi frappadingues !
    Ouiz ça fait drôle (si tu l’dis) ici on en garde un ou deux en gnl.
    (enfin, une portée tous les 10 ans, ou stérilisation)

    Certes chachashire, le félin puise dans la nature, pour xx raisons, ni que lui d’ailleurs ! aussi, doit-on se réjouir, ou pas ? à la vue de nos pare-brises désormais dépourvus d’insectes écrasés..
    sous-entendu : qui-quoi les éliminent ?
    et, que devient celui qui s’en nourrit ?

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    1. Absolument, et donc on ne laisse pas faire totalement la nature, on contrôle et on gère. Quand on a des chats (quand on a des animaux d’une manière générale), on les assume, même pour ce qui est moins rigolo que de les regarder grandir. 😉

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      1. Je parlais des 2 – on perd de vue souvent notre origine animale ( et qu’on ne veuille pas se reconnaitre en tant que tel ) alors on l’habille du « ça » freudien par exemple.
        les chatons sont féroces parce qu’ignorants. A savoir qu’à la naissance ils n’ont pas de protection contre le froid… les plonger dans l’eau froide ne leur procure aucune souffrance jusqu’à ce qu’ils s’endorment.

        Quant aux théories rousseauïstes appliquées à la nazional edukazion… j’aurais préféré ne pas être là quand ils prennent les commandes.

        Je suis très admiratif de votre réussite (et donc envieux ). 🙂

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