Il y a quelques semaines, l’organisatrice du Prix Don Quichotte de Rueil Malmaison auquel j’ai participé plusieurs fois (toujours finaliste, jamais lauréate, mais quelles belles rencontres…) m’a proposé de passer de l’autre côté du miroir, et de devenir jurée de son prix. Le thème de cette année était « Du noir sous les pavés ». J’ai dit oui oui oui, oh oui, Marie-Line, super, trop bien, oui, vraiment ouiii (mon côté chien fou, fais pas gaffe) et voilà, les textes sont arrivés à la maison la semaine dernière avec les consignes de lecture et de notation. Pour la première fois de ma vie, je vais noter des gens sur 20, ce qui en soi est déjà un sacré challenge, et un petit renoncement à un principe de vie (mais là, je suis pas au boulot, et les gens en question n’ont pas huit ans, donc c’est un micro renoncement, personne ne m’en tiendra rigueur).
Derrière chaque texte, il y a l’espoir de quelqu’un, de l’acharnement, des doutes, des corrections à n’en plus finir. Derrière chacune de ces nouvelles, il y a les émotions délicieuses que provoque la participation à un concours, ces mille hésitations pendant l’écriture, l’ultime relecture, l’impression, l’enveloppe kraft, la petite montée d’adrénaline quand on glisse le précieux paquet dans la boîte de la Poste et que les dés sont jetés, qu’on ne pourra plus revenir en arrière, modifier ceci et reformuler cela. C’est lancé, c’est parti, on ne pourra plus rien y faire. Oui, bien-sûr, on ne joue pas sa vie, mais on y croit, on le veut, ce prix, et à partir de là, on surveille la date donnée pour l’annonce des résultats. Et c’est interminable, bien-sûr.
L’attente, pour chaque participant, démarre. Et pour moi, le gros boulot de lecture. Un joli paquet de nouvelles, entre 4 et 6 pages, à lire 4 à 5 fois chacune et à noter pour les départager d’ici le 3 septembre. C’est parti mon kiki !
Des qqls fonctions de ‘président du jury’, dans une vie de compétition sportive internationale, donc antérieur, aussi de garder (pas dit conserver ?) le même esprit: pas me prendre la tête, Et exclure celui qui a merdé; même si frangin ou frangine.
Evidemment, chère Camille, je disposais d’éléments ‘objectifs’
(une foto, un chrono, une ligne jaune ensuite rouge)
..pour dire, je t’envie (qué-quoi? ouiz, j’aime lire !)
notre camaraderie, pourvue de tes compétences accompagnent mon intérêt,
tout comme l’estime, l’honneur accordée, -bravo niña !
..ni vraiment, juger (est-ce comprendre) aussi l’affect, ou celui d’un.e autre,
Qu’importe ! tu as mon entière confiance !
/à quelle heure ? ..le pot et les p’tits fours ! Bizz
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Merci Jaq, tu me flattes ! Je vais faire au mieux, avec rigueur et bienveillance, sévérité et ouverture d’esprit, c’est mon but… J’espère ne pas faillir.
Je tiendrai la compagnie au courant des festivités de remise du prix, en octobre il me semble, à Rueil Malmaison bien sûr. À très vite !
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Courage!!!
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Et ça me fait plaisir de voir ta bouille! Toute chou!!! 😉
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Merci, Emilie !
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J’ai déjà participé à des jurys, c’est vraiment top !
Bravo Camille
•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Tu es toute mimi sur la photo.♥️
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Merci !
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bon, un peu de lecture pour l’été, ça t’évite Gavalda et Grimaldi 🙂
en pratique, tu lis-relis-rerelis les 153 nouvelles ou vous vous les êtes réparties par lot ?
bon passage de l’autre côté du miroir ! tu nous diras si ça change ta façon d’appréhender les concours….
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Je te dirai tout mon ami, c’est promis ! 😉
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