Sinon, toi ça va ?

Hello Evry Body (et ses amis z’aussi).

J’ai des tas de choses à te raconter, il se passe des trucs de ouf dans ma vie en ce moment, tu peux pas savoir. Sans dec’.

D’abord, j’ai reçu ça aujourd’hui :

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C’est assez bien d’être fou : Conte-documentaire réalisé par Antoine Page et dessiné par le street-artist Zoo-project :  Clique ici 

Une traversée de toute l’Europe en camion, départ de France jusqu’à Vladivostok, un road movie artistique, raconté en dessin et vidéo avec brio (la version adulte est extraordinaire, je vous la conseille également).

Je te dis pas comment je frétille, je l’attendais, je le guettais et le voilà qui arrive à ma maison, je me sens plus de joie. Mes élèves, les veinards, le verront sur le vidéo projecteur quand… quand on… enfin un jour, ils le verront. J’avais prévu de les emmener au cinoche, mais voilà voilà (je m’étends pas sur le sujet car chacun sait keskispastil). Donc ce sera sur vidéo projecteur, et le côté youpi (voyons le bon en toute chose), c’est qu’ainsi le film sera définitivement dans ma classe et je pourrai le montrer quand ça me chante. Ah ah.

Ensuite, dans mon ciel aujourd’hui, il se passe ça :

arc en soleil

Un arc-en-soleil, c’est pas dingue ? C’est de bon augure, tu crois ? Oui, hein ? De très bon aloi, n’est-ce pas ? Non, rassure-toi ami lecteur, je ne deviens pas mystique. J’ai juste envie de chouettes signes, de messages positifs, si possibles compréhensibles et de préférence réfléchis. Mais je m’égare. Un clin d’œil du soleil, avec auréole souriante, et ben je prends. Je suis comme ça. Ah ah.

Et comme la vie est étonnante, je t’annonce une prochaine naissance dans ma grange, sous forme de chatons mignons, c’est imminent ! Et attention, c’est pas du chat dégénéré qu’on fabrique ici, c’est du félin haut de gamme, et comme internet pullule de photos d’animaux tels qu’on les veut et pas tels qu’ils sont, moi je te montre la bête de la maison : une vraie, une guerrière, qui a gardé tout son instinct et s’en lèche les babines. Ah ah.

Enfin, pour clore ce billet foutraque, je te colle deux jolies photos de mes livres en situation, envoyées par deux lectrices chéries, histoire de profiter de ce coucou-chers-abonnés-de-mon-blog-j’ai-rien-à-dire-mais-je-le-dis-quand-même pour glisser une petite promo perso ça mange pas d’pain. Comme les libraires peuvent de nouveau vendre par le biais du drive et qu’ils en ont foutrement besoin, comme toi tu as besoin d’une occasion légitime pour sortir de ta maison et également d’un nouveau truc à lire, comme donc ça fait plaisir à tout le monde, il n’y a pas de raison de s’empêcher Crévindiou !

La librairie Tonnet, à Pau, a mes livres en stock sur ses étagères, et si tu n’habites pas Pau, tu peux me commander, enfin mes bouquins pas moi, chez ton libraire habituel ou en suivant ce lien qui est parfait : lalibrairie.com.

Voilà, je te bise, pour la peine, et je te dis à bientôt pour un autre billet sans queue ni tête. Tu peux répondre à ma question titre en commentaire, ça me fera drôlement plaisir.

Adishatz.

Camille

8 commentaires sur « Sinon, toi ça va ? »

  1. Il vivait plutôt bien ce confinement.

    La vue du salon débouchait sur la verdure apaisante du centre équestre. Les chevaux avaient été libérés , sûrement faut de personnel pour s’en occuper dans leurs box. Il ne manquait que quelques Comanches mais il guettait toujours du coin de l’œil au cas où…

    La vue ensoleillée de ces débuts de journées avait été complétée par la lecture attrayante d’un recueil de nouvelles qui avaient touché sa sensibilité.

    Une histoire par jour.

    Il avait pris l’habitude de remplir un carnet de lecture après chaque livre sur la base des notes qu’il inscrivait sur ses marques pages.
    Cette manie était née de la frustration d’oublier les réflexions , les émotions générés par ses lectures.
    Lorsqu’il avait le sentiment de découvrir l’eau chaude, il notait les pages dont était issue le graal de sa pensé.
    Il savait ainsi , bien classées , les notes qu’il n’irai jamais rechercher mais qui laisserait une empreinte de lui pour la postérité. Au moins, avaient-elles eu le mérite de le pousser à développer ses perceptions en les formulant.

    Il aimait bien écrire et c’était aussi l’occasion de faire son romancier. Chacun sa façon de pisser plus loin…

    Ayant découvert l’auteure par son blog , il avait décidé de lui faire un retour des beaux instants qu’elle lui avait offert avec sa plume.

    Lorsqu’il avait expliqué à son médecin traitant que sa remplaçante lui avait certainement sauvé la vie, celui ci avait rétorqué par une question : « vous lui avez dit ? »

    Comptes petite, et deviens…Camille Lysière.

    Pour la légèreté et la fraîcheur. Lorsque les chutes sont brutales, elles viennent briser une écriture poétique, sensible et profonde d’humanité.

    Il entamerait ce recueil de nouvelle dont le format y était particulièrement approprié, confortablement positionné sur le trône.
    La première histoire était sympathique. Une histoire simple de la vie. Un personnage attachant , une histoire qui sent le vécu.

    Le lendemain, il se plongea dans la fuite de jeunes protagonistes dont l’innocence, l’amour et la pureté constituaient la force.
    De jeunes ados entiers et droits, pas abîmés par le monde. Cette histoire qui interroge sur la vertu et son prix…Les justes qui finissent mal…Et notre propre capacité à refuser les compromis.
    La chute quand à elle, l’avait profondément ému, cueilli.

    L’auteur dessine bien les élans passionnels et jusque dans la mort , lugubre , nous saisi par une chute émouvante et pure .

    La quatrième histoire donne envie de divorcer…

    Luciana ou l’angoisse d’une mère migrante sur le fil de la misère . La vulnérabilité des non solvables. Et non, la nature humaine n’est pas pourrie…
    Combien sont-ils à vivre ça aujourd’hui ? A survivre à ça ? Ou pas…

    Le grand chêne et sa poésie. Sa prestance invisible aux hommes qui ne comprennent pas appartenir à la vie et n’être propriétaire de rien.

    Avec Delphine, nous voilà plongé dans le noir et malgré un indice ( ne pas aller dans la cuisine) qui accentue la chute glaçante, malgré qu’on sache que l’auteure nous saisi à tous les coups, nous voilà encore foudroyés par la fin .

    La surprise de l’histoire suivante est qu’on anticipe la chute mais l’histoire est belle.

    La dernière histoire bascule à 8h15. Une vraie chute , une bombe.

    Aimé par 1 personne

    1. C’est moi qui suis cueillie… Merci pour ce retour vibrant, je suis fière d’avoir provoqué tant d’émotions, touchée que vous ayez pris le temps de me l’écrire, émue de voir que chaque histoire a laissé une trace.
      Bon… je continue alors !
      A très bientôt, et merci encore.

      J’aime

      1. Évidement qu’il faut continuer !!! Je suis pas critique littéraire mais un bon livre c’est quand on a envie de lire la suite,qu’on s’en garde pour pas le finir trop vite, qu’on est touché par les personnages et c’est le cas…D’ailleurs, je me suis gardé « le silence de la cigale » en réserve…😉

        Aimé par 1 personne

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