L’intelligence du gallinacé.

C’est marrant comme c’est toujours en plein été que l’envie me vient de partager mes clichés d’hiver, et inversement…

Voici donc pour vous mes chers abonnés un souvenir amusé : Philibert et Ariette découvrent la neige. Pas plus décontenancés que ça, ni l’un ni l’autre, par la nouveauté du paysage et de la texture crissante et glaciale sous les pattes palmées. Mais un volatile peut-il se sentir décontenancé ? Là est la question. Côtoyant depuis des lustres de la volaille en tout genre au gré des envies de mon Charles Ingalls de mari, je peux vous certifier une chose : c’est pas malin-malin, un plumeau de basse-cour. Chaque matin on s’en va lui donner sa pitance, sa flotte, et lui ouvrir la porte vers un espace extérieur que d’aucun lui envierait. Chaque soir on lui ferme la porte pour le protéger des prédateurs, on vérifie qu’il est au chaud, on lui change sa litière, on le soigne. Jamais un coup de pompe, jamais un coup de quoi que ce soit d’ailleurs, jamais de cris ni même de regards féroces. Par délicatesse, on n’évoque même jamais en sa présence l’éventualité de sa fin programmée. Et ben quand même, il s’enfuit dès qu’on s’approche, en courant sur ses deux pattes avec un dandinement ridicule et des caquetages affolés. Je vous laisse conclure, mais je vote pour la théorie suivante : l’animal domestiqué par l’homme devient con. Surtout si on lui a fait subir quelques croisements génétiques qui nous arrangent.

Bon été de canicule, les amis ! (quand il se décidera à arriver, ça va sans dire)

2 commentaires sur « L’intelligence du gallinacé. »

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