Excusez-moi si je vous laisse
Il faudra préparer ma messe
Dire des mots doux pour mon repos
Faire de la place dans mon caveau.
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Pardonnez-moi si je vous quitte
C’est que la vie file bien vite
Les hirondelles sont revenues
J’attendais ça pour mon salut
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Vous chercherez dans ma maison
Au fil des jours, en toute saison
Les résonances de ma voix
Et mon odeur comme autrefois
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La cuisine et la chambre vides
Vous feront les paupières humides
Moi qui vous ai si fort aimés
J’aurais voulu vous épargner
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Mais voilà je lâche les rênes
Je ne peux rien pour votre peine
Mon corps épuisé expire
Mon âme lasse ne veut plus rire
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Ces larmes que je n’ai pas versées
Ont coulé jusque dans mes pieds
Désormais je ne peux marcher
Que soutenue des deux côtés
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C’est le bon jour et je m’éteins
La plume posée sur mon coussin
Me guidera dans mon voyage
Comme un sésame pour mon passage
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Je vous vois et je me réjouis
De moi est née toute cette vie
Mes enfants, acceptez que je meure
Ma poitrine ne contient plus mon cœur
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Merci Camille pour ces doux mots qui portent et emportent notre peine
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Merci à toi, Michèle, d’accueillir mes mots et mon chagrin.
Je vous serre tous les deux dans mes bras, par-delà Terres et Oceans, mais tout près par la pensée ! 🙂
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de tout coeur avec vous, les grand-mères sont nos racines et nos soutiens, la vôtre est partie aimée des siens à un âge respectable même si c’est toujours trop tôt pour ceux qui perdent les êtres chers. ! Luciana est là, juste de l’autre côté du miroir, elle ne vous quitte pas vraiment. Ce n’est qu’une apparence !!! je vous embrasse
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Oh merci Gibulene, vous avez tout compris…
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