Un petit rappel pour les visiteurs égarés arrivés chez moi par hasard et qui ne connaîtraient pas le principe. L‘agenda ironique est un concours d’écriture itinérant, bon-enfant, partageur et tapageur. Itinérant parce que chaque mois, il est hébergé et organisé par un blogueur différent qui choisit le thème et liste les liens vers les textes proposés chez les copains. Ensuite, l’hôte organise un vote pour nommer le texte le plus apprécié et un autre vote pour passer le relais à l’organisateur suivant.
Ce mois-ci, Emilie et moi-même avions la responsabilité d’organiser ledit concours. Nous avons proposé le thème : En attendant le prochain pont. Je liste ici les liens vers les textes à lire du 16 au 22 mai.
Que les retardataires se rassurent, j’ajouterai en section « hors-jeu » les textes qui arriveraient dans la semaine, le but étant bien de partager, pas de se mettre la rate au court-bouillon.
Vous pouvez désormais voter pour votre pref’ chez Emilie, et choisir le prochain organisateur pour juin. Bonne lecture !
Voici les 20 (!!) productions de nos amateurs de mots par ordre d’arrivée. Les textes proposés en doublette avec les 52ème Plumes d’Asphodèle sont marqués d’une double flèche.
- Un joli petit slam pon(t)du par Valentyne, très inspirée et ultra rapide. Puis elle a récidivé par un deuxième slam avec l’autre Jacques (⇔)
- C’est un souvenir cinématographique merveilleux que nous rappelle poétiquement la Licorne avec son très joli Pont Couvert.
- Grumots entre avec panache dans le jeu pour la première fois, et nous offre une savoureuse et féerique Histoire de définition.(⇔)
- Patchcath rend un bel hommage aux héros d’un autre temps en se souvenant que le 8 mai est une date de grande Libération.
- Carnets Paresseux arrive alors avec « Sentinelle perdue » (⇔). Exit les animaux parlants et les cailloux ensorcelés, notre Dodo nous entraîne avec beaucoup de talent dans un registre bien différent et un thème très actuel (et fort douloureux).
- Je commets alors une petite historiette aérienne avec Le mâle de l’air (⇔)
- Puis vient Asphodèle qui propose « D’une berge à l’autre, le dernier pont » (⇔), texte riche de formules bien chiadées (excusez du peu) et faisant suite à une histoire déjà démarrée. Un tantinet opportuniste, Mme Asphodèle, non ? Un même texte pour deux défis écriture + la suite d’une histoire dont six épisodes sont déjà écrits et disponibles : chapeau bas pour le gain de temps ! 😉
- Et ce fut le tour de Martine qui imagina avec délectation et beaucoup d’imagination ce que serait le prochain pont du futur : celui de la réconciliation (yeah…)
- Vint ensuite le Matou de ces dames. Pauvre de lui, il a souffert, il s’est accroché, il a tenu bon, et au bout de cet effort qu’il dit démesuré (mouais, je le soupçonne d’avoir fait la sieste au soleil moi, mais bon…), il assure à donf’, comme toujours et nous soumet un texte pleins d’entrechats et de pirouettes habiles à sa manière.
- Arrive ensuite Jobouglon, qui s’interroge à raison sur l’enchaînement des ponts et de leur répercussion sur d’éventuelles révolutions. Bon, bon, bon… J’ai eu envie d’y croire avec lui, c’est l’époque qui le dit, yapluka rêver debout, ensemble, et chaque nuit, alors : on attend quoi, on attend qui ?
- Le retour du félin tout en tendresse et en douceur avec Un pont vers mon cœur. Monsieur Ronron disait peiner pour le premier, mais quand il est lancé, on ne peut l’arrêter : trempe sa patte dans l’encre bleu marine des langueurs, nous fait rêver…
- Le rêve se poursuit dans un tout autre genre avec un texte absolument magnifique signé par Emilie, Rendez-vous.
- Le retour de Laurence Délis dans le jeu nous offre l’opportunité de découvrir un texte délicat, doux questionnement sur la vie qui bat, entre attente et espérance.
- Rx Bodo propose alors de constater que son personnage récurrent, Blaise, est décidément plus doué pour décliner sa solitude à coup de phrases définitives que pour communiquer avec ses pairs. Lisez maintenant le texte Blaise au coin du pont.
- Jacou débarque ensuite avec un dialogue fort bien rythmé digne des Frères Ennemis. Le thème ? Les ponts de Bordeaux ! Bordeaux-ma-ville-mon-havre… Merci pour moi, Jacou !
- Monesille la conteuse arrive alors : un village et ses habitants, un pont pour lier des rives opposées… L’histoire démarre, prometteuse, Monesille s’y connaît !
- L’arrivée fracassante de Sibélius, sous la plume d’Anne de Louvain-la-Neuve vint alors me tirer de ma léthargie en ce dimanche après-midi pluvieux, devenu d’un coup nettement plus sourieux. Je retiendrais à jamais le « pacte de non-agression réciproque et vice-versa » de l’enquêteur féru de yoga. Bref, j’ai bien rigolé.
- Jobouglon comes back ! Le pointilleur des émois m’a émue, moi…
- In extremis arrive Michelle la belette avec une histoire de pèlerin malin habile à faire glisser les oiselles dans les folies du lutinage. Je n’ai rien spoilé, la fin vient à point ! Le texte est écrit en doublette avec le Défi des croqueurs de chez Lilou.
Et voici les hors-vote, mais pas hors-lecture !
- Martine avec On prend lequel ?
- Carnets Paresseux : En attendant le dernier pont.
- Jobougon : Ponts dans l’eau