Je le dis si souvent aux parents de mes élèves qu’il faut que je me l’applique à moi-même. Ne pas toujours fixer sur ce qui reste à faire, sur les ratés, mais se réjouir du chemin déjà parcouru, se concentrer sur les réussites.
Quand j’ai pris la photo, Monsieur Zonzon a dit avec un grand sourire à fossettes : « Moi je sais pourquoi tu la photographies, ma dictée, c’est passque t’es contente de moi. » J’ai souri, j’ai dit « Oui, assez contente, c’est vrai, bon, tu corriges ? »
Oui, ça démarre d’emblée par une rature et « dictée » est devenu « diths », un mélange de dictée et de maths MAIS la présentation est respectée et l’écriture est lisible.
Oui il y a encore des erreurs qui brûlent les yeux MAIS il y a 23 mots justes sur 30, avec des mots invariables fréquents connus, des choix de conjugaison pertinents, une distinction et/est réussie, les majuscules de débuts de phrases utilisées, et les lettres muettes, heu… presque partout.
Si jamais je peine à trouver de l’espoir, je peux aussi regarder en arrière, en janvier c’était ça :
Allez, je me dis. Réjouis-toi ma vieille. Et cesse de grincer des dents, ça s’entend. 😉